Avant de partir pour Brest, les gens me disaient que c’était une ville moche et qu'il n'y avait rien à faire. Je les croyais, comme c’étaient ceux qui étaient partis à Télécom Bretagne il y a un an. Par ailleurs, je trouvais ça incroyable qu'une ville de 140 000 habitants (même si ce n'est pas un chiffre énorme) n'offre rien à faire. Il devait bien exister quelque chose qui fasse bouger la ville, qui la rende vivante et qui fasse sortir les gens de chez eux. En fait, c'est comme ça dans toutes les grandes villes que j'avais déjà connues.
Quand j'y suis arrivé, j'ai eu la même impression que tout le monde: la déception. Il s'est avéré que mon université était la seule qui se trouvait très loin du centre ville. En plus, les paysages que j'ai vus en bus en allant du centre vers l’école, eux... ils ne m'ont pas fait du bien. Chaque fois que je voyageais a Brest, je me rappelais ce que les anciens étudiants polonais m'avaient dit, car ça semblait être tout à fait vrai.
Il est arrivé une chose qui m'a fait changer d'avis. Pendant les vacances de Septembre, dont je me suis servi pour revenir chez moi, je me suis envoyé mon vélo par courrier. Tous ces "vélocibus" à louer à Brest ne me plaisaient pas, donc j'ai décidé d'importer le mien. Il m'avait servi il y a longtemps déjà. Après l'avoir reçu, je l'ai utilisé la dernière semaine de vacances pour découvrir un peu la Bretagne à deux roues. Ce qui m'a frappé c'était que... Brest n’était pas du tout une ville laide! Ce n’est que le bus 28, qui prend un trajet très très ennuyeux qui fait penser que toute la ville est comme ça. Pourtant, c'est à l'envers. Il suffit d'avoir son propre moyen de transport pour pouvoir découvrir de nombreux beaux endroits à Brest et dans les environs; juste pour donner un exemple: le pont de l'Iroise - quelque chose de magnifique.
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